L'UR-202S est la toute dernière montre issue de la collection 20x d'Urwerk. J'ai eu la très grande chance et le privilège de la porter pendant plusieurs semaines, je vais donc pouvoir vous donner mon sentiment de façon précise sur son comportement au quotidien. J'avais déjà présenté en détails la White Shark il y a tout juste un an. En fait, l'UR-202S peut en être considérée comme une évolution. Deux détails la distinguent par rapport à la White Shark que j'avais décrite:
- la présence d'un "guillochage" tri-dimensionnel et vertical sur le cadran
- l'utilisation d'un bracelet acier qui devient une sorte de prolongement naturel du boîtier (le bracelet peut cependant être acheté séparément et adapté à la White Shark)
Pour le reste, complications, système d'affichage, ambiance chromatique: nous nous retrouvons dans le même contexte que la White Shark.
Il est donc important de revenir sur ces deux éléments différenciant. Le "S" de UR-202S signifie "Stripe" et fait référence aux rainures qui ont été apposées sur le cadran. Ces rainures dessinent des sillons verticaux sur le cadran, autour de la partie dédiée à l'indication du temps, y compris dans la section de la minuterie et contrastent très joliment avec la partie centrale perlée. Une telle exécution a été rendue possible grâce à l'acquisition d'une machine à commande numérique à 5 axes: les sillons symbolisent à la fois un travail esthétique mais également l'investissement d'Urwerk dans du matériel de très haut niveau.
Le bracelet est quand à lui l'élément dont Martin Frei, designer d'Urwerk, est le plus fier. Il est rare de voir un bracelet aussi parfaitement intégré dans le design d'une montre, surtout en étant rajouté dans un second temps. Martin Frei considère qu'avec ce bracelet, la montre est enfin achevée. Difficile de ne pas lui donner raison: il devient une continuité du boîtier, boîtier et bracelet se combinant à merveille. Compte tenu de la production limitée de montres Urwerk, le nombre de bracelets produits est ipso facto très faible (une cinquantaine). Urwerk a fait appel pour cela à une marque qui est la référence en la matière: Maspoli. Si vous avez l'opportunité de manipuler le bracelet, vous noterez qu'il est composé de 22 maillons à la base et surtout que seulement 6 sont identiques. C'est dire le soin apporté à sa création.
Un autre détail, mineur, différencie l'UR-202S de la White Shark. La White Shark est une série limitée de 12 montres dont le numéro de la série se retrouvait en rouge sur le plot d'affichage des heures. Sur l'UR-202S, tous les chiffres sont de la même couleur, de 1 à 12. Mais un "S" est dessiné dans le coin supérieur gauche pour rappeler la référence du modèle.
Comme je l'ai indiqué précédemment, le système d'affichage du temps est similaire à celui de la White Shark et d'ailleurs à toutes les montres de la série 20x: il s'agit d'une réinterprétation du vieux principe de l'heure vagabonde mais ici revue et corrigée par Félix Baumgartner et Martin Frei. Les 3 plots à 4 faces servent à indiquer l'heure de référence tandis que l'aiguille située au bout de chaque plot affiche les minutes en se déplaçant de droite à gauche le long de la minuterie. Plusieurs animations se déroulent en même temps: les 3 plots tournent à 360° (il faut donc 3 heures pour qu'un plot effectue une rotation complète) autour du carrousel central. En même temps, ils doivent tourner sur eux-mêmes pour que la bonne heure de référence soit correctement affichée lorsque le plot se positionne au début de la minuterie. Et enfin, troisième animation et pas la moins impressionnante: les aiguilles se rallongent ou se rétractent afin de laisser de la place pour que les plots puissent tourner et de constamment pouvoir effleurer la minuterie. Afin d'apprécier cette simultanéité des différents ballets, le mieux est de tirer la couronne et d'accélérer le temps: visuellement, le résultat est impressionnant. A vitesse normale, nous n'avons pas forcément conscience de toutes ces animations mais le résultat est une vraie réussite.
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Il est donc important de revenir sur ces deux éléments différenciant. Le "S" de UR-202S signifie "Stripe" et fait référence aux rainures qui ont été apposées sur le cadran. Ces rainures dessinent des sillons verticaux sur le cadran, autour de la partie dédiée à l'indication du temps, y compris dans la section de la minuterie et contrastent très joliment avec la partie centrale perlée. Une telle exécution a été rendue possible grâce à l'acquisition d'une machine à commande numérique à 5 axes: les sillons symbolisent à la fois un travail esthétique mais également l'investissement d'Urwerk dans du matériel de très haut niveau.
Le bracelet est quand à lui l'élément dont Martin Frei, designer d'Urwerk, est le plus fier. Il est rare de voir un bracelet aussi parfaitement intégré dans le design d'une montre, surtout en étant rajouté dans un second temps. Martin Frei considère qu'avec ce bracelet, la montre est enfin achevée. Difficile de ne pas lui donner raison: il devient une continuité du boîtier, boîtier et bracelet se combinant à merveille. Compte tenu de la production limitée de montres Urwerk, le nombre de bracelets produits est ipso facto très faible (une cinquantaine). Urwerk a fait appel pour cela à une marque qui est la référence en la matière: Maspoli. Si vous avez l'opportunité de manipuler le bracelet, vous noterez qu'il est composé de 22 maillons à la base et surtout que seulement 6 sont identiques. C'est dire le soin apporté à sa création.
Un autre détail, mineur, différencie l'UR-202S de la White Shark. La White Shark est une série limitée de 12 montres dont le numéro de la série se retrouvait en rouge sur le plot d'affichage des heures. Sur l'UR-202S, tous les chiffres sont de la même couleur, de 1 à 12. Mais un "S" est dessiné dans le coin supérieur gauche pour rappeler la référence du modèle.
Comme je l'ai indiqué précédemment, le système d'affichage du temps est similaire à celui de la White Shark et d'ailleurs à toutes les montres de la série 20x: il s'agit d'une réinterprétation du vieux principe de l'heure vagabonde mais ici revue et corrigée par Félix Baumgartner et Martin Frei. Les 3 plots à 4 faces servent à indiquer l'heure de référence tandis que l'aiguille située au bout de chaque plot affiche les minutes en se déplaçant de droite à gauche le long de la minuterie. Plusieurs animations se déroulent en même temps: les 3 plots tournent à 360° (il faut donc 3 heures pour qu'un plot effectue une rotation complète) autour du carrousel central. En même temps, ils doivent tourner sur eux-mêmes pour que la bonne heure de référence soit correctement affichée lorsque le plot se positionne au début de la minuterie. Et enfin, troisième animation et pas la moins impressionnante: les aiguilles se rallongent ou se rétractent afin de laisser de la place pour que les plots puissent tourner et de constamment pouvoir effleurer la minuterie. Afin d'apprécier cette simultanéité des différents ballets, le mieux est de tirer la couronne et d'accélérer le temps: visuellement, le résultat est impressionnant. A vitesse normale, nous n'avons pas forcément conscience de toutes ces animations mais le résultat est une vraie réussite.